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Poires : production mondiale en hausse, déclin de l’UE
La Turquie est devenue un acteur incontournable dans la production et l’exportation de poires ces dernières années. Le pays approvisionne l’Union européenne, l’un de ses principaux acheteurs.
La Turquie est devenue un acteur incontournable dans la production et l’exportation de poires ces dernières années. Le pays approvisionne l’Union européenne, l’un de ses principaux acheteurs.
Au cours des cinq dernières années, la Turquie a accru sa production et ses exportations de poires de façon presque ininterrompue. Le pays est désormais le 5ème producteur et le 7ème exportateur mondial. En 2017/2018, la production a atteint pour la première fois le pic de 500 000 tonnes. En 2020/2021, la production de poires était estimée à 550 000 tonnes. Pour la campagne 2021/2022, une légère baisse est annoncée à la suite de conditions météorologiques défavorables. Cependant, selon l’USDA la production devrait continuer de croître les prochaines années. La Russie, l’Irak et l’UE sont les premiers clients de la Turquie. Le pays joue un rôle clé dans la hausse de la production mondiale de poire (+ 900 000 tonnes) estimée pour 2021/2022, à 23,5 millions de tonnes (Mt).
Chine/Etats-Unis : un regain de la production
Ce regain de la production s’explique également par une forte production chinoise. Elle devrait augmenter de 1,5 Mt pour atteindre un record de 18 Mt. Une production à la hausse est également attendue aux Etats-Unis. En effet, elle devrait croître de 40 000 tonnes pour atteindre 633 000 tonnes. La saison avait été marquée par de mauvaises conditions météorologiques dans plusieurs états. Cependant, les pluies de fin de saison ont permis des récoltes de poires de bonne qualité.
Union européenne : une production en déclin
Dans l’UE, la production de poires est estimée à la baisse (-25%). La production est chiffrée à 1,7 Mt. De nombreux pays de l’UE ont été touchés par des épisodes de neige et de gel. Par conséquent, les exportations devraient diminuer de 20% pour s’établir à 300 000 tonnes pour une quatrième année consécutive. Cette baisse de l’offre intérieure propulserait les importations à 185 000 tonnes.