Plus serein en beurre, pas d’amélioration en poudre
![](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2023-06/lq11089334c__lmq254_niv2_lait.jpg.webp?itok=wbhNiBzV)
Le marché du beurre continue de s’apaiser. La reprise de la collecte en France — une hausse annuelle de 3,5 % des volumes était encore notée en semaine 49 par FranceAgriMer — calme les inquiétudes des opérateurs à court et moyen terme. Dans ce contexte, les prix se tassent de nouveau en France, en Europe mais aussi sur le marché international. À noter néanmoins que pour le consommateur, la crise n’est pas encore finie puisque selon les observations de Nielsen pour les Editions Dauvers, le taux de rupture en magasin reste encore de 21 %. En octobre, les fabrications françaises de beurre ont progressé de 10 % par rapport à septembre, à leur niveau de 2016 (+0,2 %). En cumul sur dix mois, elles se situent 4,8 % sous leur niveau de l’an dernier.
En poudre de lait écrémé, le marasme reste de mise avec des prix qui stagnent sous le niveau de l’intervention, malgré un marché international toujours dynamique : les exportations européennes ont bondi de près de 40 % en dix mois, selon Bruxelles. Les fabrications du mois d’octobre s’affichaient 2,3 % sous leur niveau de l’an dernier. 291 000 t ont été séchées sur les dix premiers mois de l’année, ce qui reste 11,3 % inférieur à l’an dernier.