Droits de douane réduits et zéro restriction japonaise
Plus d’obstacles pour le bœuf français au Japon
Le Japon ouvre officiellement son marché à la viande de bovins de plus de 30 mois d’origine française. Après l’Irlande, la France bénéficie à son tour de la levée totale des restrictions sanitaires qui pesaient depuis le début des années 2000 sur plusieurs pays européens touchés par l’ESB. Ces restrictions étaient levées depuis 2013 pour les moins de mois de 30 mois. Le gouvernement français se félicite des négociations ayant abouti à cette nouvelle ouverture, une « réussite (qui) témoigne de l’excellence du système sanitaire français et européen sur les produits alimentaires », estime le ministre de l’Agriculture, cité dans un communiqué. Le gouvernement rappelle que cet objectif s’inscrit dans la feuille de route du Partenariat d’exception franco-japonais pour la période 2019-2023. Alors que la viande bovine congelée d’Australie est très favorisée au Japon par l’Accord de Partenariat Trans-Pacifique depuis l’an dernier, la viande européenne bénéficie de l’Accord de partenariat économique (APE) entre UE et Japon. Au titre de cet accord, les muscles, frais ou congelés, avec ou sans os, ont vu tomber leurs droits de douane de 38,5% à 27,5 % l’an dernier, et les verront encore diminuer de 9% chaque année. Reconnaissant un surcoût important par rapport à l'Australie ou les Etats-Unis, la France escompte un développement de ses ventes de viandes de races bouchères à destination de la consommation gastronomique au Japon.