Ovins : le cheptel anglais au plus haut depuis 2000
Ovins : 11,3 millions d’ovins étaient élevés en Angleterre au 1er décembre 2017, selon AHDB. C’est 1,8 % de plus que l’an dernier et un record qui n’avait plus été observé depuis l’an 2000. Le cheptel reproducteur a progressé de 2 % (+132 000 têtes) en un an, pour atteindre 6,7 millions d’animaux, un plus haut depuis 2006. Les effectifs d’agneaux et de moutons ont de leur côté progressé de 1,6 % (+72 000 têtes), à 4,5 millions d’animaux. Comme l’an dernier, un nombre important d’agneaux ont été gardés au mois de décembre pour être abattus en janvier, ce qui s’est d’ailleurs traduit par une hausse de 12 % des abattages en janvier 2018 pour l’Angleterre et le Pays de Galles. Au 1er décembre, l’Irlande du Nord comptait 1,4 million d’ovins, soit une hausse de 1 % et un plus haut depuis 2004. Le cheptel reproducteur s’établissait à 927 700 têtes, un record depuis 2005.
Les données cheptel pour les Pays-Bas et l’Écosse ne sont pas encore disponibles.
Bovins : Les importations européennes de viande bovine et de bovins vifs ont reculé en 2017 pour atteindre 306 198 tonnes équivalent carcasse, soit 8,3 % de moins qu’en 2016, selon Bruxelles. Malgré une chute de 17,7 % de ses envois, le Brésil reste le premier fournisseur de l’Union avec 115 400 téc, soit 37,7 % des volumes importés, devant l’Uruguay (58 000 téc, +2,4 %) et l’Argentine (49 900 téc, +14,6 %). Ces deux pays ont tiré parti du scandale de la viande avariée au Brésil. Avec 22 000 téc, l’Australie reste quatrième malgré la chute de 21 % de ses expéditions, faute de disponibilités, talonnée par les USA (21 600 téc) qui ont réussi à développer de 5,4 % leurs envois.