Ovins : baisse des importations allemandes
Ovins : La consommation de viande ovine est limitée en Allemagne, à seulement 0,6 kg par an et par habitant, rappelle AHDB. Nos voisins ne consomment de l’agneau qu’à Pâques ou à Noël. La population immigrée, en revanche, permet à un courant d’affaires de se maintenir tout au long de l’année. Sur les huit premiers mois de 2017, les importations allemandes de viande ovine ont reculé de 4 % par rapport à la même période de l’an dernier, à 28 200 tonnes. La Nouvelle Zélande reste le premier fournisseur avec les deux tiers des volumes, loin devant le Royaume-Uni. Sur les sept premiers mois de l’année, la production a atteint 12 000 tonnes, soit autant que l’an dernier.
Bovins : La production européenne de viande bovine a progressé de 0,2 % sur les sept premiers mois de l’année, selon Bruxelles, tirée par les abattages de génisses (+7,9 %). Au sein des pays de l’Union à 15, la tendance est inverse puisque la production a reculé de 0,2 %, notamment suite à un recul des abattages en mâles (-1,1 %) et en vaches (-3,3 %). On peut noter une nette baisse de la production en Italie (-4,4 %) et au Danemark (-3,8 %) tandis que les abattages ont progressé de manière notable en Irlande (+4,5 %), aux Pays-Bas (+9 %), comme en Pologne (+9,2 %).