Où en sont les indicateurs de marché ?
L’interprofession volaille (Anvol) maintient pour l’heure les indices Itavi des matières premières. Elle réfléchit à un indice de la construction des bâtiments. L’interprofession laitière (Cniel) se base sur les chiffres publics du Rica et lance un observatoire des coûts de production en vue de références plus actuelles. Dans l’attente de l’agrément de la Commission européenne (délai 6 mois), la FNPL prend 396 euros comme prix de revient (2 Smic inclus) issus des indicateurs du Cniel. Faute d’accord, entre différentes familles de l’interprofession bovine (Interbev), le médiateur des relations commerciales a été saisi et doit aboutir à la mi-janvier. En viande porcine, « on finit d’élaborer un indicateur “sortie d’éleveur” se référant aux GTTT et GTE (résultats moyens nationaux et résultats moyens nationaux par catégorie d’éleveurs réalisés par l’Ifip, ndlr) avec des paramètres complémentaires sur l’aliment », confie Guillaume Roué, président d’Inaporc. L’interprofession est également en train de créer des indicateurs pour une douzaine de pièces (les plus utilisées par les salaisonniers) indexés sur l’indicateur élevage. L’interprofession lapin (Clipp) conserve les indices actuels et validera le 12 décembre des prix officiels d’entrée abattoir.