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Œufs bio : une production qui a triplé en 10 ans, et quitté la Bretagne

En dix ans, la production d’œufs bio a triplé, et s’est mieux répartie sur l’ensemble de la France, rappelle FranceAgriMer dans une note qui fait le point l’état de cette filière en crise.

poule rousse en plein air
La part des poules bio élevées en Bretagne et Pays de Loire a reculé ces dernières années, au profit des autres régions
© P. Le Douarin

Entre 2012 et 2022, les capacités de production de la filière œuf bio sont passées de 3 à 9 millions de places, grâce notamment à la création de 1 million de places par ans entre 2016 et 2021 explique FranceAgriMer dans un focus. 

Lire aussi : Plan Œufs 2030 : combien de nouveaux bâtiments, quelle part de l'alternatif, quelle stratégie de filière ?

La part du bio a reculé entre 2022 et 2023

La part du cheptel bio dans la production totale d’œufs a ainsi atteint 15,8 % en 2021, un record, avant de diminuer sous l’effet de la crise du bio, pour atteindre 14 % au dernier trimestre 2023. En 2022, la France comptait 2 673 élevages de poules pondeuses bio dont seulement 835 déclaré auprès du CNPO. Les autres étant des élevages indépendants de petite taille, travaillant en circuit court. 

Lire aussi : Qui sont les principaux producteurs d’œufs bio dans le monde ?

Une production d’œufs bio mieux répartie sur le territoire

« Contrairement à la production de poulets biologiques, qui est majoritairement localisée dans les Pays de la Loire et en Nouvelle- Aquitaine (qui pèsent ensemble deux tiers de la production nationale), la production d’œufs biologiques est mieux répartie sur l'ensemble du territoire national » lit-on dans la note de FranceAgriMer. C’est d’ailleurs ce qui a contribué à la résilience de la filière lors de la grippe aviaire. 

Lire aussi : Œuf bio : quelle part de marché en 2030 ?

Entre 2020 et 2022, si le cheptel de poules pondeuses a progressé de 8,7 % dans son ensemble, grâce à l’émergence de petits élevages, deux régions, la Bretagne et les Pays de la Loire, font exception avec un recul du cheptel de 8 %, soit une baisse de 330 000 poules pondeuses en deux ans. 

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