Marie améliore encore ses recettes
Après s’être engagée dans le cadre du PNNS, la marque Marie s’appuie désormais sur une nouvelle charte nutritionnelle interne. Un travail de longue haleine a été mis en œuvre sur ses différentes gammes de plats cuisinés.
L’engagement nutritionnel de la marque Marie ne date pas d’hier. Depuis 2003, l’entreprise travaille à améliorer la qualité nutritionnelle de ses gammes en particulier de plats cuisinés. En 2001, le premier PNNS (programme national nutrition-santé) était déjà lancé. « Cet engagement s’inscrit dans une démarche globale de réponse aux attentes consommateurs avec la suppression des additifs et d’une façon générale des ingrédients jugés “incongrus” par le consommateur. À l’époque, la nutrition était une science jeune. Il a fallu que nous formions les personnes décisionnaires », explique Marie-Dominique Quignon, directrice R&D qualité de Marie. En 2004, Marie décide d’étiqueter les valeurs nutritionnelles sur les emballages de ses gammes. « Nous avons beaucoup travaillé sur la réduction de sel et de matières grasses sur nos quinze recettes piliers comme le cabillaud citron, les tagliatelles carbonara ou les tomates farcies », précise-t-elle. La démarche a par la suite été étendue à l’ensemble des références de la marque. En 2008, Marie signe une charte d’engagement volontaire de progrès nutritionnel avec l’État dans le cadre du PNNS 2. Après trois ans d’engagement auprès des pouvoirs publics, Marie décide de ne pas le renouveler et d’appliquer sa propre charte nutritionnelle interne dès 2013.
Teneur en sel inférieure à 0,7 g pour 100 g
Au-delà de l’engagement sur l’origine, puisque 100 % de ses viandes de porc, bœuf et volaille sont françaises, Marie s’est de nouveau engagé à réduire le sel et les acides gras saturés dans ses plats cuisinés, d’introduire un nouveau ratio protéines/lipides et de proposer une portion significative de produits à base de légumes et/ou de poissons dans sa gamme de plats cuisinés. À titre d’exemple, en octobre dernier, Marie lance une gamme de trois plats cuisinés « les mijotés ». Les teneurs en sel sont inférieures à 0,7 g pour 100 g de produit. Pour l’une des trois recettes, la teneur tombe même à 0,6 g. Deux recettes sur les trois apportent au moins une portion de légumes, tandis que les trois recettes présentent un taux de lipides inférieur à 10 g pour 100 g (dont une inférieure à 3 g pour 100 g) et un rapport protéines/lipides supérieur à 1.
Autre exemple : la recette du cabillaud citron a été revue pour diminuer sa teneur en sel, qui a été compensée par l’acidité du citron. « Nous avons accentué l’acidité avec le citron et ajouté des zestes. Une saveur acide favorise une perception salée », précise Marie-Dominique Quignon. Par ailleurs, l’amidon a été réduit et remplacé par de la farine. « Ce travail de remise à plat des recettes sur des piliers est complexe, car les consommateurs sont fidèles. Il ne faut pas toucher au goût. Les cuisiniers ont dû apprendre à travailler autrement, en diversifiant les notes aromatiques », ajoute-t-elle.
Marie s’est également dotée en 2014 d’un outil de pilotage des teneurs en sel, son propre référentiel pour la guider dans la reformulation. Sa charte interne court jusqu’à fin 2017. Pour les années à venir, il est fort probable que Marie s’intéresse de près à la tendance émergente du flexitarisme.
Soutenir la recherche et communiquer auprès des prescripteurs
Membre fondateur de la Fondation de recherche sur l’hypertension artérielle (FRHA), aux côtés de deux autres industriels de l’agroalimentaire, Madrange et Entremont Alliance, Marie a souhaité soutenir la recherche dans ce domaine. La marque du groupe LDC participe également au salon Dietecom qui se tient chaque année en mars, afin d’informer les médecins nutritionnistes sur sa démarche de progrès nutritionnel. Quant au grand public, c’est à travers son site Internet que la marque explique ses efforts sur la nutrition et sur l’origine, et ce, en dehors de son tableau nutritionnel apposé au dos des packagings.