Marché turc : pas de miracle en 2018
Bovins : Certes la France et la Turquie ont trouvé un accord sanitaire après deux ans de blocages pour les bovins vifs, mais l’Institut de l’élevage estime que les contraintes sont nombreuses et que « la mise en place de flux commerciaux reste très incertaine ». En effet, satisfaire aux contraintes sanitaires ne va pas être chose facile pour les exportateurs, qui doivent prendre en compte la localisation des élevages par rapport aux foyers de FCO de type 4 et 8, la vaccination et la quarantaine tout en empêchant le contact des animaux avec le vecteur de la FCO, le culicoïde, minuscule moucheron. De plus, en Turquie, l’heure n’est plus à la ruée vers les bovins européens. La situation économique n’est plus aussi florissante et la dépréciation de la lire turque nuit à la compétitivité des bovins européens, alors que le jeu des taux de change avantage les exportateurs sud-américains.
Veau : Le marché de la viande de veau est régulier en cette fin d’année. L’offre étant en adéquation avec la demande, les cours sont dans l’ensemble assez facilement reconduits.
Ovins : Avec deux semaines écourtées, le commerce se concentre sur quatre jours et par conséquent l’ambiance est assez active.
