Loi Alimentation : les députés renforcent les mesures vers les cantines
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Lors de l’examen du projet de loi Alimentation, la commission du développement durable a fortement renforcé hier l’article 11 portant sur la restauration collective. A été adopté un amendement de la rapporteure Laurence Maillart-Méhaignerie précisant qu’ « au plus tard le 1er janvier 2022, les personnes morales de droit public incluent dans la composition des repas servis dans les restaurants collectifs dont elles ont la charge : 20% de produits issus de l’agriculture biologique et 30% de produits bénéficiant d’un des autres signes de qualité ou d’écolabel ». Cet amendement stipule par ailleurs que la restauration collective publique doit privilégier « les produits de saison » et développer « l’acquisition de produits bénéficiant des labels de commerces équitables ». Ces instances devront informer deux fois par an à compter du 1er janvier 2020 leurs usagers sur leur avancée en la matière. Le député LREM Matthieu Orphelin a par ailleurs fait adopter un amendement visant à imposer aux gestionnaires d’organismes de restauration collective publique servant plus de 100 couverts par jour « un plan annuel de diversification de protéines, incluant des alternatives à base de protéines végétales aux repas qu’ils proposent ». Cet ensemble de mesures a été étendu, sur amendement gouvernemental, « aux établissements de restauration scolaire et universitaire, aux établissements d’accueil des enfants de moins de six ans, aux établissements de santé, sociaux et médico-sociaux qui relèvent des personnes privées ».