Les ventes de charcuteries ont résisté en volume en 2022
Les achats des ménages en charcuterie se sont maintenus en 2022. Toutefois, ils se ont descendus en gamme.
Les achats des ménages en charcuterie se sont maintenus en 2022. Toutefois, ils se ont descendus en gamme.
En charcuterie (hors saucisse fraiche à cuire), les prix moyens d’achat par les ménages ont progressé de 3,3 % entre 2021 et 2022 selon Kantar. Cette hausse est inférieure à celles des viandes surgelées (+12,2 %), des volailles et lapins frais (+7,4 %) et des viandes de boucheries fraiches (+5,8 %). C’est cette moindre inflation qui semble avoir permis aux achats des ménages pour leur consommation à domicile de se maintenir pour les charcuteries (-0,4 %, contre –8,2 % pour les viandes surgelées). Cette tendance est encore plus vraie en jambon, pour lequel les volumes vendus sont restés stables par rapport à une bonne année 2021. Les prix ont moins monté pour ce produit (+1,5 %) pour s’établir à 14,14 €/kg.
Recul des achats de lardons
Dans cette catégorie, la hausse des tarifs la plus importante concerne les lardons, poitrines et bacon (+5,4 %). Avec un prix moyen à 10€/kg, les achats des ménages ont reculé de 3,6 %. Par ailleurs, “la sortie de la crise sanitaire a laissé des traces dans la manière de consommer. Les lardons poitrines bacons qui avaient profité de fortes croissances en 2021 portés par l’engouement du fait-maison, représentent presque 50 % des pertes”, a complété l’Ifip.
Même si les ventes en volumes résistent, les consommateurs descendent en gamme. Leurs dépenses ont augmenté de 10,4 % sur les premiers prix sur les 11 premiers mois de 2022, tandis que celles sur les MDD n’ont progressé que de 3,1 % et celles sur les marques nationales ont reculé de 2,6 %.