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Les abattages de porcs en baisse de 4 %
Les abattages de porc baissent depuis plusieurs mois, signe que l’ensemble du marché est déstabilisé.
Les abattages de porc baissent depuis plusieurs mois, signe que l’ensemble du marché est déstabilisé.
Le marché du porc français est fragile. L’offre nationale recule. C’est-ce que confirme la dernière enquête du cheptel. En mai 2023, le nombre de truies était en baisse de 3,2 % comparé à mai 2022 et de 4,1 % pour l’ensemble des porcins rapporte FranceAgriMer. Les achats des abattoirs français flanchent aussi. Ils accusent un « repli significatif sur les neuf premiers mois de l’année 2023 par rapport aux années précédentes » d’après FranceAgriMer. « Sur douze mois glissants, les volumes ont reflué de 4 % et de 4,3 % en tête », constate l’établissement. « Depuis deux ans, les volumes abattus en France se sont ainsi effrités, suivant en cela le déclin du cheptel porcin français », complète FranceAgriMer.
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Baisse des volumes consommés
Autre facteur à prendre en compte, la baisse de la consommation. « En août 2023 sur douze mois glissants, les volumes consommés sont en repli de 3,9 %. Les prix au détail constaté par l’Insee jusqu’en septembre 2023 tendent à se stabiliser mais à un niveau élevé pour le porc (+10,9 % sur douze mois glissants) ainsi que pour l’ensemble des viandes (+12,8 %) ». Face à ces difficultés, la cotation est baissière. Elle était à 2,353 €/kg à la séance du 27 juillet, hier, elle s’affichait à 1,793 €/kg. La cotation recule au point d’être sous les niveaux de l’an dernier depuis mi-septembre.
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