L’éducation physique et alimentaire est insuffisante selon une étude
Sante Publique France suggère d’accroître l’efficacité des actions de promotion de la nutrition et de l’activité physique auprès des jeunes enfants. L’établissement public promoteur de la démarche Manger Bouger pilote la partie préventive du Plan Cancer 2014-2019 en matière d’alimentation et d’obésité. Dans une étude publiée sur son site internet, Santé Publique France a recherché les critères reconnus d’efficacité parmi 900 actions pédagogiques menées en 2013 et 2014 auprès de jeunes de 3 à 25 ans. Seules 15 d’entre elles portaient à la fois sur l’alimentation et l’activité physique, s’inscrivaient dans le programme d’enseignement, agissaient sur l’environnement de l’enfant et duraient plus d’un an. L’établissement public suggère d’utiliser le temps périscolaire. Il souligne que les activités interactives telles que les cours de cuisine permettent d’impliquer les parents et de toucher toutes les catégories sociales. Un « registre des actions efficaces » est envisagé. « Celui-ci fournira les détails pratiques aux porteurs de projet pour les accompagner dans la mise en place des interventions », lit-on dans la conclusion de l’étude. En complément est envisagé une « base nationale » recensant l’ensemble des interventions mises en œuvre auprès des jeunes dans les domaines de la nutrition et de l’activité physique, qui donnerait aux acteurs de terrain des indicateurs financiers et matériels et qui « pourrait permettre de dresser un bilan sur ces actions ».