Le volailler Doux s’engage vers une liquidation
Le groupe Doux, en discussion avec l'Ukrainien MHP, compte se placer en liquidation judiciaire début avril, avant une éventuelle poursuite d'activité. « Ce qui reste des activités de Doux, notamment sur la Bretagne et sur la région Vendée, ira en liquidation judiciaire », a indiqué Nadine Hourmant, déléguée centrale FO, au terme d'un comité central d'entreprise (CCE) vendredi 23 mars au siège du volailler à Châteaulin (Finistère). Le groupe Doux compte déposer sa demande le 3 avril devant le tribunal de commerce de Rennes, a-t-elle précisé. « Le lendemain, nous aurons une décision de justice du tribunal avec l'homologation de la liquidation », a poursuivi la syndicaliste. S'ouvrira ensuite une période de poursuite d'activité avant une nouvelle audience courant mai, a-t-elle indiqué. Le groupe Doux a simplement confirmé dans un communiqué avoir informé les représentants du personnel que « le futur de Doux passerait nécessairement par le tribunal de commerce, que les discussions avec MHP (...) aboutissent ou pas ». MHP a jusqu'au 28 mars minuit pour déposer un projet de reprise, a indiqué à l'AFP un porte-parole de Doux. La FGA-CFDT s’est dite très inquiète dans un communiqué pour le sort du site de production de Chantonnay, alors qu’ « aucun repreneur n’est en discussion avec le groupe Terrena pour la reprise de cette usine en Vendée ». « Il devient très probable que la production s’arrêtera prochainement et que les 300 salariés en activité perdront leur emploi », déplore le syndicat de salariés.