Le solde du commerce extérieur français de produits laitiers se dégrade
Nos importations de produits laitiers se sont renchéries davantage que nos exportations en 2022, conduisant à un recul du solde du commerce extérieur.
Nos importations de produits laitiers se sont renchéries davantage que nos exportations en 2022, conduisant à un recul du solde du commerce extérieur.
Le solde des échanges du commerce français des produits laitiers s’est dégradé en 2022 par rapport à l’année précédente, car les importations ont davantage progressé en valeur (+38,5 %) que les exportations (+15,9 %), d’après les données des Douanes relayées par FranceAgriMer. Le solde s’affichait à 3 milliards d’euros, contre 3,42 milliards un an plus tôt. En volume, la France n’est déficitaire qu’en beurre et MGLA (-141 300 tonnes) et en crème vrac (-8 200 t), comme chaque année. Si le solde des échanges s’est dégradé en volume par rapport à 2021 sur de nombreux produits, la forte revalorisation des prix de vente à conduit à une amélioration en valeur sur les poudres infantiles, les poudres de lait et de lactosérum.
Du mieux dans les exportations de poudre de lait infantile
À noter l’amélioration des échanges pour les poudres de lait infantiles avec des exportations en hausse de 5,9 % en volume, à 163 000 t (+12,7 % en valeur), grâce à la hausse des envois que ce soit vers l’UE (+8,9 %) comme vers les pays tiers (+4,7 %), notamment vers la Chine (+17,9 %). Nos envois ne retrouvent néanmoins pas leur niveau d’avant 2020 relève FranceAgriMer qui précise que nos importations ont aussi fortement augmenté (+13,9 % à 41 000 t). En valeur, le solde reste largement positif à 708 millions d’euros, comme en 2020.