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Le prix PMP des gros bovins rattrape son niveau de 2023

Le marché des gros bovins a subi les fériés, l’activité reprend désormais avec des prix qui évoluent différemment pour les femelles et pour les JB. Côté viande, on note une amélioration de l’équilibre entre l’offre et la demande.

courbe de prix moyen des gros bovins
Le PMP des gros bovins a rattrapé son niveau de l'an dernier
© Les Marchés

Sans surprise, l’activité a été très calme pour les abattoirs la semaine dernière, marquée par un double férié. Les abattages français de gros bovins ont ainsi reculé de 16,1 % par rapport à l’année dernière. Les abattoirs affrontaient les fériés de mai avec sérénité, plusieurs opérateurs faisant état depuis plusieurs semaines de stocks de catégoriel qu’ils jugeaient importants. Le ralentissement des abattages sur la première quinzaine de mai semble avoir permis d’apurer ces stocks, d’autant plus que le retour du soleil pour l’Ascension a permis un regain des ventes de pièces à griller. Jusqu’ici, la météo peu favorable aux barbecues dans la plus grande partie de l’Hexagone avait pesé sur l’ambiance commerciale. 

Lire aussi : Porc, boeuf, volaille : comment va évoluer la production de l'UE en 2024 ?

Les prix des vaches fermes, les prix des JB se tassent

Les cotations des jeunes bovins ont continué de se tasser ces dernières semaines, une baisse entamée mi-mars, qui est souvent de mise à cette période de l’année. Le prix du JB R en semaine 19 se situe 2,3 % sous son niveau de la même période de 2023. Pour autant, le repli des cours semble être moins prononcé ces derniers jours est une stabilisation est envisagée.

Hausse des prix des vaches

En vaches, on constatait plusieurs hausses, notamment sur des lots que les abattoirs avaient accompagnés pour gérer les fériés. Le prix de la vache R dépasse en semaine 19 son niveau de l'an dernier de 1,5 %, tandis que celui de la vache O recule de 4,7 %.

L’export de viande bovine compliqué début mai

Sans surprise non plus les exportations ont été peu dynamiques sur la première quinzaine du mois de mai à cause de la logistique complexe à gérer. Pour autant, l’ambiance semble revenue fluide vers nos principaux débouchés que sont l’Allemagne, l’Italie et la Grèce. A noter toujours un courant d’affaires régulier vers la Turquie. Néanmoins loin d’être un Eldorado, ce marché est très incertain et volatile. Les opérateurs estiment que les volumes dans les appels d’offres sont assez aléatoires et que la Turquie peut refermer ses frontières sans prévenir. Pour autant, les envois continuent, la France obtenant quelques marchés malgré la concurrence polonaise.  

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