Le groupe Oeufs Nord Europe répond à Poulehouse
Alors que la start-up accusait, hier, Cocorette d'avoir rompu un contrat la mettant en difficulté, le groupe Oeufs Nord Europe fait valoir son droit de réponse, et met en avant les défauts de paiement de Poulehouse.
Alors que la start-up accusait, hier, Cocorette d'avoir rompu un contrat la mettant en difficulté, le groupe Oeufs Nord Europe fait valoir son droit de réponse, et met en avant les défauts de paiement de Poulehouse.
Face aux accusations de Poulehouse publiées hier et estimées "diffamatoires", le groupe Oeufs Nord Europe fait valoir son droit de réponse et juge les faits évoqués par la start-up complètement erronés.
" Le groupe O.N.E. s’est comporté comme un promoteur du projet Poulehouse en ce qu’il correspond aux valeurs qui sont les siennes depuis l’origine. Il a joué le rôle de vecteur de celui-ci auprès des éleveurs qui ont sa confiance, et a mis à disposition ses capacités de production et de logistique", écrit le groupe.
Le groupe s'est retrouvé confronté " à des défauts de paiement de la part de Poulehouse l’amenant à devoir rediscuter des modalités de poursuite du partenariat, sans rester fermé à aucune solution de sortie, pourvu que Poulehouse soit en mesure de remédier à ses défaillances ".
Poulehouse en défaut de paiement
O.N.E s'est dit d'ailleurs toujours dans cet état d'esprit, s'étant engagé auprès de la start-up "comme un promoteur du projet en ce qu'il correspond aux valeurs qui sont les siennes depuis l'origine".
Ces défauts de paiement mettent à mal la filière oeuf, déjà dans une situation compliquée.
O.N.E insiste sur le fait les contrats n'ont pas été rompus. Et la communication de Poulehouse contribue à "décrédibiliser le travail réalisé depuis des décennies par le Groupe O.N.E au bénéfice des éleveurs, à l’égard desquels PouleHouse est en défaut, et au-delà d’eux de toute la filière avicole".
Le groupe Oeuf Nord Europe et ses actionnaires " réservent tous leurs droits, notamment celui de déposer une plainte avec constitution de partie civile entre les mains du Doyen des juges d’instruction du Tribunal Judiciaire compétent, pour des faits de diffamation publique, visant nommément MM. Fabien SAULEMAN, en sa qualité de Président de PouleHouse et Directeur de la publication".