L’attractivité du métier reste à renforcer
![L'attractivité de l'agroalimentaire](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2023-06/_LMQ057_ASUIVRE_NIV1-2.jpg.webp?itok=edRNd3VO)
« Pour renforcer l’attractivité dans le secteur de l’agroalimentaire, il y a trois niveaux d’amélioration : la formation, la rémunération et les conditions de travail », estime Fabien Guimbretière, secrétaire général de la FGA-CFDT. Conscient qu’il reste du chemin à parcourir, il admet que « beaucoup d’investissements ont été réalisés » pour améliorer les conditions de travail. Le montant de ces sommes dépensées est pourtant très hétérogène selon le type d’entreprise. Si les grands groupes n’ont en général pas de problèmes, ce sont en revanche les PME qui ont plus de difficulté à investir pour améliorer les conditions de travail de leurs salariés. « Aujourd’hui, les conditions de travail dans les abattoirs ne sont plus les mêmes qu’il y a dix ans. Mais le problème, c’est que les cadences ont fortement augmenté. C’est le cas dans plusieurs entreprises agroalimentaires », souligne Fabien Guimbretière. Selon la FGA-CFDT, le problème majoritaire est l’absence de négociations dans les branches du secteur, qui encadreraient strictement les conditions de travail des employés. « Un groupe de travail se met en place avec l’Ania pour aboutir à des accords concrets, au-delà des plans d’actions qui sont facultatifs et à la bonne volonté des entreprises », explique-t-il.