La viande ovine britannique plus chère de 46 % ?
Ovins : Une étude publiée par l’organisme britannique AHDB estime les conséquences économiques d’un Brexit sans accord sur les exportations de viande ovine du pays.
En 2017, le Royaume-Uni a expédié 88 000 tonnes équivalent carcasse de viande ovine vers l’Union européenne. Si les droits de douane auxquels devra faire face le Royaume-Uni en cas de sortie sans accord avaient alors été appliqués, ils seraient montés à 155 millions d’euros environ, soit une hausse de prix de 46 % de la viande ovine britannique sur le continent. De quoi donner des sueurs froides aux industriels qui pourraient bien voir leur marché intérieur très encombré par la fermeture du débouché européen, rendu non compétitif dans ce contexte. D’autant plus que si la Nouvelle-Zélande maintient ses flux actuels vers le Royaume-Uni, le marché britannique devrait absorber 53 000 t supplémentaires. Même si la Nouvelle-Zélande réoriente en partie ses envois vers l’Union, le marché britannique resterait excédentaire de 33 000 t alerte AHDB.
Bovins : Sur le marché des gros bovins cette semaine, c’est la modestie de l’offre qui a tenu le commerce. Les cours ont hésité entre stabilité et hausse, selon les catégories et les régions considérées. Les bonnes femelles allaitantes étaient notamment un peu mieux recherchées.
Veau : Peu de mouvements sur le marché de la viande de veau qui reste assez approvisionné et fait face à une demande régulière.