La viande limousine prête pour la Chine
En attendant la fin de l’épisode coronavirus, l’association Limousin Promotion se tient prête à lancer ses exportations vers la Chine, à hauteur de 2 000 tonnes pour la première année.
Tout est allé très vite pour la filière viande limousine : en septembre, l’association Limousin Promotion a fait la rencontre de la société franco-chinoise ASI. En novembre, elle embarquait avec le président de la République Emmanuel Macron pour faire goûter à son homologue chinois la viande de bœuf française, « ouvrant des portes phénoménales », selon Jean-Pierre Bonnet, président de Limousin Promotion. Fin février : tout est prêt pour que les exportations de viande limousine, avec un objectif de 1 000 tonnes sur la première année de bœuf et 1 000 tonnes de viande de porc sous label Rouge. Le contexte actuel de coronavirus, qui bloque aux exportateurs l’accès au marché chinois, ne freine pas les ambitions de l’association. « Le schéma est défini. Nous attendons le feu vert de la Chine. On peut démarrer vite en envoyant les premiers conteneurs sous un mois », précise Jean-Marc Escure, directeur général de Limousin Promotion. Les premières exportations étaient prévues pour début février, mais « commencer plus tard n’est pas un problème », ajoute-t-il.
L’association souhaite ne pas aller trop vite pour ne pas désorganiser le marché national et ne pas diminuer ses volumes pour ses clients nationaux, composés majoritairement de boucheries traditionnelles. « À terme, nous pourrions arriver à exporter vers la Chine un quart de notre production de viande limousine », ambitionne Jean-Pierre Bonnet.