Volaille
La production de poulet sous signe de qualité a reculé en 2022
Les ménages ont moins acheté de poulet sous signes de qualité en 2022, les éleveurs se sont adaptés.
En 2022, les mises en place de poulets bio se sont tassées de 25 % sur un an, selon l’Itavi d’après le Synalaf. En poulet label rouge, elles ont diminué de 9 %. En revanche, pour tout poulet confondu, le recul des mises en place est plus contenu (-4,2 %). L’inflation et la baisse du pouvoir d’achat n’étaient pas favorables aux poulets sous signes de qualité. De nombreux consommateurs ont opéré un déclassement pour continuer d’acheter leur volaille préférée. Déjà à Rungis, la différence de prix était palpable en 2022. Le poulet prêt à cuire standard, entre 2,35 et 3 euros le kilo, était nettement plus accessible que celui sous label (4,2-5,1€/kg). Quant au poulet effilé bio, il valait presque le double (6,6-7 €/kg). « Les éleveurs s’adaptent aux tendances de consommation », indique l’Itavi repris par le Synalaf.
7 poulets sur 10 sont standard
Près de 20 % du poulet Français était produit en plein air (dont 1 % bio, 14 % label rouge et 6 % certifié). Le poulet grand export représentait 8 % de la production. Loin devant, le poulet standard pèse pour 68 % de la production française. Le poulet a renforcé sa prédominance parmi les volailles françaises. En 2022, il représentait 75 % des volailles élevées sur le territoire contre 70 % en 2021. Le poulet à moins souffert de la grippe aviaire que d’autres productions comme le canard à rôtir et la pintade.