Restauration universitaire
La hausse du ticket RU fait grincer des dents
« La rentrée universitaire 2019 est marquée par une augmentation de 1,96% du coût de la rentrée pour un étudiant porté à 2285,26 euros », a dénoncé hier la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), première organisation étudiante de France. Et de pointer une augmentation importante des frais courants pour l’année universitaire (+2,73%) imputée entre autres à la hausse du ticket RU (restaurant universitaire). Augmentant de 5 centimes, le prix du repas atteindra 3,30 euros dès septembre. Une hausse contestée dès son vote en conseil d’administration du Cnous (Conseil nationale des œuvres universitaires et scolaires), le 4 juillet dernier, par l’Unef. « Cette augmentation s’ajoute à de nombreuses augmentations de prix dans les cafétérias ainsi que les loyers dans les résidences universitaires des différents Crous », déplorait alors le syndicat étudiant, y voyant le résultat d’un manque de financement important du réseau par le gouvernement. En 2018, 67,6% des étudiants ont fréquenté les restaurants universitaires du Cnous, d’après l’Unef. Selon la dernière enquête du réseau, 85,4% des étudiants recommandent ses structures de restauration, avec une note moyenne de satisfaction 6,9 sur 10. Le Cnous qui sert 62,5 millions de repas par an dans ses structures s’est fixé dans son Projet 2020 l’objectif d’atteindre 800 unités de restauration (contre 640 aujourd’hui) « dans un cadre de prix social maîtrisé et concurrentiel ».