La France toujours opposée au « steak de soja » et « lait végétal »
Le ministre de l’agriculture réaffirme l’interdiction d’utiliser, pour les denrées alimentaires végétales, les dénominations évoquant les produits animaux.
Le ministre de l’agriculture réaffirme l’interdiction d’utiliser, pour les denrées alimentaires végétales, les dénominations évoquant les produits animaux.
Le décret publié en juin 2022 sur la dénomination des produits végétaux à partir de termes utilisés habituellement pour les produits animaux a été suspendu par le Conseil d’Etat après examen des recours. Le Ministre de l’Agriculture réaffirme par voie de communiqué sa volonté de confirmer cette interdiction et informe avoir « travaillé à l’élaboration d’un nouveau projet de décret, tenant compte des observations du Conseil d’Etat, qui se substitue au précédent décret. ».
Mettre fin aux allégations trompeuses sur les étiquetages est une priorité du @gouvernementFR.
— Marc Fesneau (@MFesneau) September 4, 2023
Nous avons donc travaillé à la rédaction d’un nouveau décret visant l’interdiction d’utiliser pour les denrées alimentaires végétales des dénominations évoquant des denrées… https://t.co/y2Jyo1nvJ4
Un projet de décret notifié à la Commission européenne
Ce décret concerne « des denrées à base de protéines végétales fabriquées et commercialisées sur le territoire français », ce qui suscite beaucoup de controverse parmi les opérateurs des filières végétales, qui craignent une concurrence déloyale.
Ce projet de décret a été notifié le 23 août 2023 à la Commission européenne et un avis aux opérateurs sera publié au journal officiel dans les prochains jours. A noter que les associations en entreprises ayant déposé des recours au précédent décret ont posé des questions pour clarification à la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) et attendent la réponse.
Ce décret d'interdiction des appellations type "steak végétal":
— Romain Espinosa (@EspinosaRomain) September 4, 2023
1) crée une distortion de concurrence entre entreprises européennes
2) vise à freiner autant que possible la transition vers une alimentation végétale
Mauvais pour le marché, mauvais pour la planète.
Rien ne va.🧵⬇️ https://t.co/ETwitEHc8U