La coopérative Le Gouessant entre au capital de Lisaqua
La start-up nantaise Lisaqua a levé 4,9 millions d’euros pour finaliser la construction de sa première ferme de gambas. La coopérative bretonne est entrée à son capital à cette occasion.
La start-up nantaise Lisaqua a levé 4,9 millions d’euros pour finaliser la construction de sa première ferme de gambas. La coopérative bretonne est entrée à son capital à cette occasion.
La première ferme de gambas de France verra le jour au printemps à Saint-Herblain (44). Ce projet est porté par Lisaqua, startup deeptech de 15 salariés créée en 2018 par Charlotte Schoelinck, docteure en biologie marine, Caroline Madoc et Gabriel Boneu. Lisaqua produit depuis 2019 en «permaquaculture» des gambas fraîches, locales, respectueuses de l’environnement et garanties triple zéro : zéro antibiotique, zéro kilomètre parcouru, zéro rejet polluant.
Objectif de 10 000 tonnes de gambas par an d'ici à 2030
Première unité pilote, la ferme de Saint-Herblain, d’une dimension de 2 000 m², pourra produire 10 tonnes de gambas par an à destination des poissonniers de la métropole nantaise. Pour finaliser le financement de sa construction, Lisaqua vient de lever 4,9 M€, dont 2,3 M€ en financement non dilutif auprès de Bpifrance et de banques. Lisaqua a aussi réalisé une augmentation de capital de 2,6 M€ auprès d’investisseurs historiques, comme le fonds Litto Invest, et nouveaux, tels Bamboo et la coopérative agricole bretonne Le Gouessant.
La coopérative apportera à Lisaqua son expertise en nutrition et fabrication d’aliment pour l’aquaculture, un de ses quatre pôles d’activités. «Notre entrée au capital de Lisaqua est la traduction de notre volonté de mettre en œuvre notre culture de la co-construction au bénéfice d’une entreprise d’avenir», souligne Rémi Cristoforetti, directeur général de Le Gouessant.
Lisaqua va avec cette levée de fonds recruter dix personnes et structurer des partenariats stratégiques pour préparer son déploiement à plus grande échelle. La société prévoit d’implanter dès 2024 un réseau de 20 à 40 fermes à proximité des principales métropoles françaises. Et vise la production de 10 000 tonnes de gambas par an d’ici à 2030 en France et en Europe.