Seule les élaborés de volaille reste dynamique
La consommation de viande s’est encore contractée en 2019
En 2019, la consommation de viande calculée par bilan s’est contractée de 0,8 % sur un an, selon une note de synthèse Agreste élaborée par le service de statistiques du ministère de l’Agriculture et FranceAgriMer. Ce repli correspond à une baisse de la consommation moyenne de viande par habitant de 1 %, qui passe de 87,1 kg/habitant en 2018 à 86,2 kg/habitant en 2019. La consommation de volaille reste dynamique (+ 2 %), tirée principalement par celle de poulets, tandis que la consommation de viande de boucherie recule de 2,2 %.
« Les achats de viande par ménage pour leur consommation à domicile se dégradent pour la cinquième année consécutive », peut-on lire dans la note. Les viandes de boucherie (y compris jambons et charcuteries), fraîches et surgelées, enregistrent un repli prononcé (- 3,2 %), tout comme les viandes de volailles fraîches (- 1,5 %) et surgelées (- 7 %) ; seuls les élaborés de volailles affichent une hausse des volumes achetés (+ 1,6 %). En 2019, les achats en volume de produits élaborés de viande de boucherie repartent à la baisse (- 1 %), après une amélioration en 2018 (+ 0,6 %). La saucisserie fraîche perd 2,3 % de consommation, alors que la viande hachée fraîche se maintient à son niveau de 2018. Les achats des ménages sont complétés par la CHD, dans laquelle les viandes représentent le premier poste d’achat sur le total alimentaire hors boissons, avec 3,8 milliards d’euros HT, correspondant à 606 800 tonnes de viandes achetées en 2018.