Transparence
La Commission approuve l’étiquetage des viandes préemballées
L’obligation d’indiquer le pays d’origine des viandes autres que le bœuf, en vigueur depuis 2015, est jugée sans inconvénients majeurs dans un rapport de la Commission au Parlement et au Conseil de l’UE.
L’obligation d’indiquer le pays d’origine des viandes autres que le bœuf, en vigueur depuis 2015, est jugée sans inconvénients majeurs dans un rapport de la Commission au Parlement et au Conseil de l’UE.
« L’étiquetage obligatoire du pays d’origine fournit aux consommateurs des informations utiles sur l’origine de la viande porcine, de volaille, ovine et caprine et un contrôle de la conformité par les autorités compétentes » ; ainsi est résumée l’une des principales conclusions de la Commission européenne sur le sujet, dans un communiqué diffusé le jour de l’édition, le 10 août. Les viandes concernées sont préemballées. Elles incluent toutes formes de découpe et les viandes hachées. La position de la Commission s’appuie notamment sur un rapport d’évaluation rendu également public le 10 août, selon lequel les règles d’étiquetage d’origine au niveau mondial ont été introduites « sans perturbation des échanges, augmentation évidente des prix pour les consommateurs et charges inutiles pour les opérateurs et l’administration ».
Obligation exécutée depuis 2015
L’étiquetage obligatoire du pays d’origine sur les viandes de porc, d’ovin, de caprin et de volaille est en place depuis le 1er avril 2015 dans le cadre du règlement sur l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires. Il était prévu que la Commission présente cinq ans après au Parlement et au Conseil européen un rapport d’évaluation. Les conclusions du présent rapport viennent contribuer à l’évaluation large de l’étiquetage des aliments dans le cadre de la stratégie "De la ferme à la table".
Analyse ultérieure pour les ingrédients
L’étiquetage des viandes non préemballées utilisées comme ingrédient dans les préparations et les produits transformés fera l’objet « d’analyses d’impact spécifiques que la Commission réalisera dans le cadre de la stratégie "De la ferme à la table" », précise la Commission.