Inquiétudes climatiques
À quelques semaines du début des moissons, l’inquiétude monte dans l’UE, y compris en France, au vu des conditions climatiques défavorables à l’épanouissement des cultures céréalières.
Le déficit hydrique est flagrant dans le Nord de l’Europe et les dernières estimations de Mars, l’observatoire européen de l’état des cultures rectifiait en baisse les prévisions de rendements dans l’UE.
Quant à Céré’Obs, la très légère amélioration de l’état des cultures dans l’hexagone notée la semaine dernière pour les cultures en bon et très bon état risque de ne pas se confirmer, la différence avec l’an dernier restant spectaculaire. Sauf revirement météorologique, on s’acheminerait donc, pour les blés vers des récoltes en sensible recul, conséquence de la baisse des surfaces et des rendements.
Ces perspectives entretiennent une certaine fermeté des cours du blé, mais aussi une prudence des acheteurs, en nouvelle récolte ; les cultures bien arrosées du bassin Mer Noire imposent une limite à la hausse des cours mondiaux. Les cours de l’orge restent soutenus par la demande de la Chine et du Maghreb et le maïs, dont l’état des cultures est plus satisfaisant que celui des céréales à paille, résiste. Le Colza, dans un courant d’affaires réduit, bénéficie timidement de la hausse du palme, du canolaet du soja.