Ingredia - Un partenariat pour le secteur de la nutrition-santé
En associant recherche académique et recherche & développement industriels, l’unité mixte de recherche ALLInPep veut accélérer les connaissances sur les peptides laitiers, notamment dans la nutrition-santé.

chaque année : ALLInPep s’inscrit dans
la stratégie d’innovation d’Ingredia pour
mieux les valoriser.
Le leader européen des ingrédients laitiers, Ingredia, et l’Institut régional de recherche en agroalimentaire et biotechnologie Charles-Viollette, viennent de créer l’unité mixte de recherche (UMR) ALLInPep pour améliorer les connaissances sur les peptides laitiers appliqués à la nutrition-santé. « Notre défi consiste à exploiter toutes les richesses du lait », a expliqué Sandrine Delory, directrice générale d’Ingredia, le 22 mars dernier à Saint-Polsur- Ternoise (Pas-de-Calais) en évoquant à propos d’ALLInPep « un partenariat révolutionnaire qui accélérera la recherche sur les peptides ».
« La voie innovante de cette UMR consiste à isoler les peptides actifs qui apporteront des bénéfices santé tout en fournissant la preuve de leurs bienfaits », a précisé Rozenn Ravallec, enseignante-chercheuse à l’Institut Charles-Viollette et codirectrice de l’équipe mixte ALLInPep. De son côté, Gianni Froidevaux, responsable scientifique d’Ingredia et codirecteur de cette équipe mixte, a souligné que « ces travaux permettront d’obtenir des peptides antihypertensifs, rassasiants, opioïdes, antimicrobiens recherchés par le secteur de la nutrition-santé ». Ingredia devrait recueillir les premiers fruits de cette recherche dans le courant de l’année 2019.
UN PREMIER FINANCEMENT D’UN MILLION D’EUROS
Prévu pour une durée de trois ans, ce programme a obtenu un financement incitatif d’un million d’euros, dont la moitié par le Feader et l’autre moitié par l’Université de Lille I ; dix-sept chercheurs travailleront à la fois sur le site arrageois d’Ingredia et sur celui de l’Université de Lille I de Villeneuve d’Ascq (Nord).
ALLInPep s’inscrit dans la stratégie d’innovation d’Ingredia pour mieux valoriser une partie des 100 000 tonnes d’ingrédients laitiers produits chaque année. Des travaux lancés en 2015 ont déjà abouti à la commercialisation du Prodiet Fluide et du Promilk 600 A. Ingredia a également consacré en 2017, 10 millions d’euros d’investissements à un programme au nom de code « Jano » qui devrait lui permettre de produire 2 000 tonnes supplémentaires de protéines dès juillet 2018.
L’INSTITUT CHARLES-VIOLLETTE
Créé en janvier 2014, l’Institut Charles-Viollette regroupe une équipe « procédés biologiques, génie enzymatique et microbien », une équipe « adaptation au stress et qualité des végétaux » et une équipe « qualité et sécurité des aliments ». Né d’une initiative conjointe du pôle de compétitivité NSL ainsi que du pôle d’excellence Agroé, implantés en région Hauts-de-France, il réunit 150 chercheurs répartis sur cinq sites différents : universités de Lille, du littoral Côte d’Opale, d’Artois, Yncrea (réunion des écoles d’ingénieurs ISA, HEI et ISEN), Institut catholique des arts et métiers (ICAM). Il est dirigé par Pascal Dhulster.