[Infographie] Broutards : léger repli des exportations
Mise à jour : FranceAgriMer nous précise que les données du commerce extérieur sont issues des douanes et que des incohérences ont été relevées. Les chiffres suivants sont donc à prendre avec précaution.
Mise à jour : FranceAgriMer nous précise que les données du commerce extérieur sont issues des douanes et que des incohérences ont été relevées. Les chiffres suivants sont donc à prendre avec précaution.
Broutards : Toujours peu d’animaux mis en marché la semaine dernière, ce qui se traduit par des cours plus facilement reconduits en mâles, avec même une pointe de hausse dans les bons sujets vaccinés. Alors que l’Italie est aux achats, les femelles sont à peine suffisantes pour satisfaire les besoins des exportateurs, les cotations se raffermissent.
À noter, selon FranceAgriMer, en cumul sur les sept premiers mois de l’année, la France a exporté 606 692 bovins vivants de plus de 80 kg destinés à l’engraissement (hors reproducteurs), c’est 0,8 % de moins que l’an dernier. La hausse des envois aux pays tiers (+15,7 %), tirés par le retour aux achats de l’Algérie, n’a pas permis de combler la baisse des exportations vers l’Union européenne (-1,6 %).
Veaux : Aucune amélioration sur un marché des petits veaux qui demeure catastrophique, en laitier comme en allaitant. Seuls les meilleurs animaux parviennent à stabiliser leurs cours, dans le reste de la gamme, la chute continue. Alors que la cotation des mâles laitiers 45-50 kg était supérieure à son niveau de 2017 jusqu’en septembre, elle se situait, la semaine dernière, 40 % sous son niveau de l’an dernier. Les intégrateurs semblent vouloir faire durer la pression, dans un contexte où les ateliers d’engraissement sont assez remplis car la demande en viande de veau est plutôt calme pour la période.
Ovins : Commerce toujours compliqué pour les agneaux dont la finition laisse à désirer. Prix sous pression.