Il faut s’interroger sur la qualité des protéines
« En se focalisant sur le clivage avec ou sans viande, le débat public n’aborde pas la question de la qualité alimentaire » écrivent Gilles Pérole, président d’Un Plus Bio, Christophe Hébert, président d’Agores et Vincent Rozé, président du réseau Manger Bio dans une tribune au Monde. La végétalisation des menus dans les cantines scolaires permet d’augmenter la part de bio et de local, notent-ils soulignant la nécessité de s’interroger sur la qualité des protéines, qu’elles soient animales ou végétales, et la sensibilisation aux bons enjeux et d’implication des citoyens. « Si de nombreuses collectivités réussissent à augmenter la part de bio et local, c’est aussi parce qu’elles végétalisent les menus. Ce qui, au final, est bon pour le climat, pour la santé publique, pour le plaisir des papilles et pour les budgets ! », concluent toutefois les trois signataires de la tribune.