Hausse des prix de l’aliment : le poulet dans le rouge en avril
Pour Agreste, bovins viande et lait sont les deux filières qui se distingue face à la flambée des coûts de production. Porc et poulet peinent à compenser les hausses.
Pour Agreste, bovins viande et lait sont les deux filières qui se distingue face à la flambée des coûts de production. Porc et poulet peinent à compenser les hausses.
Chaque mois, Agreste livre ses calculs sur le prix de compensation de l’aliment pour différentes productions animales. En avril, les bovins restent dans le vert. En effet « en avril, sur un an, la forte hausse du prix à la production bovine (34,3 %) fait plus que compenser la hausse du coût de l'aliment (24,2 %) » estime Agreste, tout comme « la hausse du prix du lait à la production (19,9 %) compense la hausse du coût de l'aliment (22,7 %) ».
Le porc redevient positif, le poulet non
Après plusieurs mois dans le rouge, la situation s’améliore en porc. « le prix du porc à la production (17,7 %) compense la hausse du coût de l'aliment (25,5 %) » déclare Agreste, les deux courbes sont au même niveau. Néanmoins, depuis l’aliment a continué de monter, pas les prix des porcs. En poulet, alors en revanche « la hausse du prix du poulet à la production (10,3 %) ne compense pas la forte hausse du coût de l'aliment (19,6 %) ». Depuis, l’aliment volaille a encore accusé des fortes hausses.