Hausse de la production bovine
La production française de bovins finis devrait augmenter de 0,9 % en 2017 par rapport à 2016, soit autant que l’an dernier, tirée par les abattages de femelles.
En 2017, pour la quatrième année consécutive, la production bovine française devrait progresser, selon les prévisions de l’Institut de l’élevage. Cette hausse est due au dynamisme des abattages de femelles (+1,8 % par rapport aux estimations de 2016), tandis que ceux de mâles sont attendus en repli (-0,6 % en taureaux et taurillons et -1 % en bœufs).
Les réformes de vaches laitières devraient être aussi nombreuses qu’en 2016, le cheptel poursuivant son repli après la dure crise de l’année dernière. En revanche, le cheptel allaitant pourrait se stabiliser après ses récentes hausses, ce qui libérerait davantage de femelles pour les abattoirs. Les abattages de jeunes bovins laitiers devraient se replier, les mises en place ne cessant de reculer, cette production souffrant d’un manque de rentabilité chronique. Les sorties de jeunes bovins allaitants sont attendues en léger repli, mais l’alourdissement des carcasses limiterait le recul de la production. Quant aux abattages de bœufs, ils devraient repartir à la baisse.
Retour de la baisse en veaux de boucherie
La production de veaux de boucherie est attendue en baisse de 0,5 %, le recul des abattages en têtes (-1 %) étant en partie compensé par l’alourdissement régulier des carcasses (+0,5 %).
Les intégrateurs devraient diminuer les mises en place de petits veaux croisés, ce marché ayant connu des difficultés de commercialisation en 2016, au profit des petits veaux laitiers. D’autant plus que ces derniers sont largement disponibles, l’engraissement de jeunes bovins laitiers marquant le pas.