Grippe aviaire : cinq précisions sur le soutien aux filières avicoles
Le ministère de l’Agriculture annonce renforcer son soutien budgétaire aux éleveurs touchés par la grippe aviaire et la vaccination toute l’année.
Le ministère de l’Agriculture annonce renforcer son soutien budgétaire aux éleveurs touchés par la grippe aviaire et la vaccination toute l’année.
Alors que les professionnels demandaient des règles claires pour la dédensification et l’annonce d’indemnisation pour les élevages touchés par la grippe aviaire, le ministère de l’Agriculture vient d’indiquer l’ouverture du dispositif d’avance sur l’indemnisation économique des éleveurs situés au sein des zones réglementées avant le 21 juillet. « Cette avance à hauteur de 50% maximum des pertes estimées, sera payée au fil de l’eau durant l’été sans attendre la clôture du guichet fixée au plus tard au 15 septembre 2023 », indique le ministère.
Pour le maillon sélection-accouvage, un dispositif d’indemnisation sera déployé à l’automne 2023 pour couvrir « 100% des pertes d’excédent brut d’exploitation (EBE) subies au cours des mois affectés par l’épizootie d’influenza aviaire dès lors que cette perte est supérieure à 20% ».
Le barème d’indemnisation des volailles abattures pour la crise 2022-2023 est revalorisé à partir des coûts de production du trimestre ayant concentré le plus d’abattages, soit le 4e trimestre 2022.
Concernant la réduction des densités de canards dans les 45 communes les plus densément peuplées en palmipèdes dans le Grand Ouest, « les pertes économiques des éleveurs concernés par les non mises en place dans le cadre de cette stratégie de dé-densification seront prises en compte », indique le ministère sans plus de précision.
Enfin, le ministère indique que la vaccination s’appliquera « de manière obligatoire à tous les élevages commerciaux de canards (Pékin, Barbarie et mulard) sur l’ensemble du territoire métropolitain (hors Corse), pendant toute l’année. La vaccination restera « volontaire pour les élevages de canards reproducteurs dont la production est destinée au commerce national exclusivement ». Une prise en charge de 85% du coût total de la vaccination sera assuré par le ministère, précise-t-il.