Salades repas
Fleury Michon fait son retour sur le snacking
Bien qu’absent du salon Snack and sandwich show, l’industriel vendéen devrait se faire remarquer sur le marché du snacking en ce début avril avec son retour sur le segment des salades repas.
La nouvelle gamme « ma salad’jar » de Fleury Michon arrive en ce début avril au rayon frais dans quasiment toutes les enseignes de la distribution. Il s’agit d’un retour sur les salades repas pour l’industriel vendéen, qui était le troisième intervenant du secteur dans les années 1990 avec des produits à base de féculents. Il s’était retiré petit à petit de ce marché avant de revenir en 2016 avec une offre de salades « sur le pouce » à base de pâtes pasteurisées.
Un atelier au sein de l’usine de Pouzauges
« Pour mieux répondre aux attentes du consommateur, on a voulu intégrer la technologie de la salade verte », explique Adeline Musset, chef de projet pour le lancement salad’jar. Dix-huit mois de préparation ont été nécessaires pour développer la nouvelle technologie, élaborer les recettes, mettre au point l’emballage et doter l’usine de Pouzauges d’un nouvel atelier de fabrication (pour l’heure, encore très manuel).
On va casser les codes du rayon
Inspirée du concept des repas en bocaux créés par Mansons’jar aux États-Unis (jar signifie pot en anglais), la gamme conditionnée en pots en PET transparents décline six références (parisienne, césar, niçoise, italienne, orientale et californienne) avec des DLC de 7 jours en magasins. « Alors que nos concurrents sont plutôt sur des coffrets, on va jouer sur la différenciation et casser les codes du rayon », souligne Adeline Musset qui insiste sur la transparence du produit. « On ne va pas tricher sur la qualité de nos produits, on devra même sûrement gérer de la casse », anticipe-t-elle.
Avec cette offre qui sera soutenue par un plan de communication important, axé notamment sur le côté réutilisable de l’emballage, Fleury Michon vise particulièrement les femmes actives de moins de 45 ans. Si le succès est au rendez-vous, l’industriel devrait davantage automatiser son atelier et lancer de nouvelles références en 2019. Une offre bio est notamment envisagée.