Financement de l'ovosexage : que propose la GMS ?
Pour la FCD, la GMS a joué son rôle pendant deux ans en collectant la CVO liée à l’ovosexage. L’arrêt du broyage des poussins aurait profité à toute la filière, tous les maillons doivent donc accepter la contrainte financière. Dans des négociations compliquées, la FCD a fait une nouvelle proposition.
Pour la FCD, la GMS a joué son rôle pendant deux ans en collectant la CVO liée à l’ovosexage. L’arrêt du broyage des poussins aurait profité à toute la filière, tous les maillons doivent donc accepter la contrainte financière. Dans des négociations compliquées, la FCD a fait une nouvelle proposition.

Qui va payer les 40 millions d’euros de l’ovosexage ? Aucun accord n’a pour le moment été trouvé au sein du CNPO, l’interprofession de l’œuf. L’accord provisoire adopté il y a deux ans touche à son terme, et la GMS ne souhaite pas continuer sur les mêmes modalités.
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Une nouvelle proposition de financement partiel
Alors que les négociations étaient embourbées, la FCD propose, par communiqué de presse, de financer l’ovosexage « à hauteur de 87,5% du montant total », soit plus que la part incombant aux œufs qui transitent par ce circuit (70 %), et ce, jusqu’au 28 février 2026.
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« La grande distribution ne peut continuer à porter seule la charge d’une réforme dont les bénéfices sont partagés par l’ensemble de la filière » lit-on dans le communiqué, qui fustige « l’inaction des autres acteurs de l’interprofession ». Il ne reste qu’une douzaine de jours aux différents maillons pour trouver un accord.