Fin d’année à l’équilibre sur le marché mondial
La collecte laitière a progressé de 1,3 % sur les neuf premiers mois de 2018 par rapport à la même période de 2017 dans les cinq principaux pays producteurs, selon Eucolait. Elle progressait dans tous les bassins, avec des hausses allant de +0,2 % (Australie) à +5,9 % (Uruguay) en passant par +1,3 % (Union européenne et Nouvelle-Zélande) et +1,1 % (États-Unis). Au dernier trimestre, la production de ces cinq géants laitiers devrait progresser de 0,5 % par rapport à l’an dernier.
Du côté de la demande, la Chine reste le premier importateur mondial, devant les États-Unis. Hong Kong a pris la troisième place à l’Algérie, qui est aussi passée derrière l’Arabie saoudite (4e) et le Japon (5e). La demande internationale reste croissante, mais ralentie par les incertitudes liées au Brexit, à la guerre commerciale, des perspectives économiques plus incertaines et la chute des cours du pétrole. En poudre de lait écrémé, l’Union européenne domine toujours les échanges et reste la provenance la plus compétitive. En fromages, la demande mondiale est tonique mais les prix ont été sous pression avec la hausse des disponibilités et des stocks. En beurre, l’Union reste peu compétitive mais le tassement de ses prix pourrait conduire à une reprise des échanges. Dans l’ensemble, Eucolait juge le marché assez équilibré en cette fin d’année, avec des prospectives de croissance de la production et de la demande similaire, toutes les deux à un niveau inférieur à celui de ces dernières années.