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ESI Nutrition investit dans une nouvelle ligne de production

La filiale nutrition de Laïta a investi 22 millions d’euros pour proposer deux nouveaux formats de ses produits infantiles, commercialisés depuis le 28 avril.

Les nouveaux flacons ont une contenance de 70 ml ou 90 ml. © DR
Les nouveaux flacons ont une contenance de 70 ml ou 90 ml.
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ESI Nutrition, filière nutrition de la coopérative Laïta, a investi 22 millions d’euros dans une nouvelle ligne de production sur son site de Ploudaniel (Finistère) pour répondre à la demande croissante de ses clients et adapter le format de ses produits. Le spécialiste de la nutrition particulière (infantile, diététique), acteur sur le marché des nourettes (premiers biberons des nouveau-nés), propose dorénavant des flacons de 70 ml et 90 ml, en plus de ceux de 100 ml déjà existants. « Nos clients étaient demandeurs de formats inférieurs à 100 ml, nous voulions leur proposer des produits plus adaptés », précise Mathieu Lucot, responsable marketing de ESI Nutrition. La nouvelle ligne de production est opérationnelle et a réalisé sa première production commerciale le 28 avril. « Nous sommes arrivés il y a deux ou trois ans à un niveau de saturation de notre outil de production, et nous éprouvions quelques difficultés pour livrer nos clients. Cela nous permet de renouveler nos équipements qui ne sont plus si jeunes », explique Mathieu Lucot.

Pour assurer une hausse de ses cadences de production, ESI Nutrition prévoit d’embaucher plusieurs salariés supplémentaires. « Afin de bien remplir cette nouvelle ligne, celle-ci nécessitera un développement commercial afin de faire connaître notre nouvelle offre », ajoute-t-il. Ces nouveaux produits sont proposés à tous les clients d’ESI Nutrition, français et internationaux. « Nous sommes très tournés vers l’international, car nous exerçons notre activité sur un marché de niche. Il y a peu de producteurs de ces types de produits. Une fois cette ligne saturée, nous regarderons quels investissements seront nécessaires pour nous développer davantage », précise Mathieu Lucot.

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