Embellie pour les viandes rouges d’ici à 2027
De 2008 à 2017, selon la FAO, la consommation mondiale de volaille par habitant a progressé de 16 %. Elle devrait continuer de progresser ces dix prochaines années — la volaille devant a priori rester la viande la moins chère — quoique à un rythme moins soutenu (+5,5 %). Dans le même temps, la consommation individuelle de viande de porc pourrait rester stable, malgré une possible forte hausse dans les pays où cette viande demeure populaire (Amérique latine, Philippines, Thaïlande, Vietnam…). En revanche, la FAO n’exclut pas une baisse en Chine du fait du niveau actuel, déjà élevé. L’organisation précise que si la contribution de la Chine à la demande mondiale a été de 65 % cette dernière décennie, elle ne pourrait être que de 45 % d’ici à 2027.
Bœuf et veau pourraient profiter d’un petit regain d’intérêt (+3,5 %) ces dix prochaines années, sous l’impulsion de la Chine notamment, compensant en partie la baisse de 5 % relevée entre 2008 et 2017. C’est la diversification des régimes alimentaires dans une partie des pays asiatiques qui pourrait soutenir la consommation mondiale de viande ovine. Une augmentation de 8 % en dix ans n’est pas improbable.