Restauration collective durable
Elections municipales : 55 organisations interpellent les futurs élus
« Les maires ne peuvent pas tout. Mais une grande partie des solutions à la crise sociale, écologique et démocratique se trouve à l’échelle locale », ainsi les 55 organisations à l’initiative du Pacte du pouvoir de vivre lancé il y a un an interpellent les futurs élus issus des municipales des 15 et 22 mars. Leur objectif : promouvoir dix mesures qui sont « indispensables » à leurs yeux. Parmi elles, les 55 organisations dont la CFDT, la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, FNE, Oxfam ou encore l’Armée du salut et la Fondation Abbé Pierre promeuvent l’objectif de garantir « des cantines bios, locales et socialement responsables ». « Avec 4 milliards de repas servis chaque année en France » et alors que seuls « 12% de la population mange bio tous les jours », le collectif estime que « la restauration collective est un levier extraordinaire pour à la fois refaçonner l’agriculture française en se fournissant en produits bios, locaux et de saison et socialement responsables, mais aussi de proposer au moins une fois par jour un repas de qualité à des personnes y compris celles en difficulté ». Et d’afficher aux futurs élus l’objectif d’atteindre 60% de produits bios et locaux et au moins 2 repas végétariens par semaine. Pour ce faire, les initiateurs du Pacte du pouvoir de vivre déclarent que le maire peut « dédier des terres de la commune pour installer un maraîcher bio », « mettre en place des formations à l’alimentation durable locale pour les métiers de la restauration collective » ou encore « installer des plateformes logistiques de distribution, des ateliers de découpes et/ou des conserveries ».