Doux : les salariés retiennent leur souffle
« Ça va être dur parce qu'on sait que tous les salariés du groupe Doux ne seront pas repris », a déclaré Nadine Hourmant, déléguée Force Ouvrière, ce matin au micro d’Europe 1. « Qui va être licencié et qui ne le sera pas ? Au pire des pires, 377 salariés étaient potentiellement licenciables », avance la déléguée. Les salariés du groupe Doux retiennent leur souffre alors que la décision du tribunal de commerce de Rennes concernant sa reprise doit être rendue ce vendredi 18 mai à 16h30. Deux offres principales se font face : celle du volailler ukrainien MHP et celle du consortium réunissant LDC, Terrena, et Al-Munajem. Cette dernière offre a incontestablement la préférence des salariés, puisqu’elle promet de conserver 920 emplois sur 1187 et propose 418 offres de reclassement.