Aller au contenu principal

D’où vient la viande bovine importée par la France début 2023 ?

Nos importations de viande bovine ont progressé au premier trimestre. Plusieurs pays européens affichent des croissances à deux chiffres, et le Brésil, quoiqu’encore anecdotique, grignote des parts de marché.

viande sous vide
Nos importations de viande bovine ont augmenté au premier trimestre 2023
© Virginie Pinson

Les importations françaises de viande bovine ont progressé de 7 % en volume et 18 % en valeur au premier trimestre par rapport à l’an dernier, selon les données des Douanes rapportées par FranceAgriMer. 85 % de la viande bovine importée par la France provient de l’Union européenne, le Royaume-Uni fournissant la majeure partie des volumes hors-UE. On peut néanmoins relever l’inquiétante progression de la viande brésilienne, qui grignote des volumes même si elle n’affiche encore que 1,3 % de parts de marché. Avec 1 232 tonnes sur trois mois, c’est tout de même 16,4 % de plus que l’an dernier.

Les Pays-Bas, premiers fournisseurs de viande de la France

Près du quart des volumes de viande bovine importée par la France arrivent des Pays-Bas (23,7 %), avec 23 600 tonnes au premier trimestre, c’est 11,9 % de plus que l’an dernier. Suit l’Irlande et ses 17 000 tonnes (+22,6 %) puis l’Allemagne (11 300 t, +26,6 %). La Pologne faiblit (10 400 t, -3,8 %).

En mars, des importations qui se tassent

A noter que le mois de mars était plus calme sur le plan des importations de viande UE avec des achats en recul de 3,6 % par rapport à mars 2022, à cause notamment de l’effondrement des envois de la Pologne (-19 %).

Des exportations toujours en chute libre

Alors que les prix des bovins français sont dans l’ensemble au-dessus de ceux de nos voisins et que nos abattages sont en net recul, faute d’animaux à abattre, les exportations françaises de viande bovine ont reculé de 16,8 % au premier trimestre. Cette forte baisse peut néanmoins aussi en partie s’expliquer par la baisse des volumes en transit depuis le Royaume-Uni vers le Nord de l’Europe. En valeur, la baisse n’est que de 2,9 % sous l’effet de la hausse des prix.

Les plus lus

broutards charolais dans un pré
Prix des bovins : l’année 2024 finit sur un record historique

En cette fin d’année, les prix de plusieurs catégories de gros bovins battent des records historiques.

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

poule pondeuse en élevage
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 13 décembre 2024

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio