Cotation
Porc : les prix français dépassent les prix allemands
Le marché du porc est toujours déséquilibré en France. Il est plus pondéré au Nord de l’Europe.
Le marché du porc est toujours déséquilibré en France. Il est plus pondéré au Nord de l’Europe.
Le cours du porc continue de progresser en France. Il a atteint 2,366 €/kg en semaine 10, avec une hausse de 5 centimes jeudi 9 mars. C’est la septième hausse maximum enregistrée un jeudi depuis le début de l’année. Cette semaine, avec 342 000 porcs abattus, l’activité devrait être en baisse de 11 % sur un an. Au-delà d’une offre en repli, les grèves ont aussi pénalisé les abattages. En deux mois, le prix du porc a bondi de 43,5 centimes, dont 22,9 en février. Ce mois a été marqué par une activité en baisse de 5,5 %.
Hausse des poids depuis janvier
Le poids moyen des porcs s’est redressé en février de 300 grammes par rapport au début de l’année. En semaine 10, il était en moyenne à 95,7 kg. Cette hausse est la conséquence « des reports de mise en marché afin de bénéficier de plus de poids et de meilleurs prix mais aussi en raison d’un ralentissement d’activité de certains abattoirs », a expliqué le Marché du porc breton (MPB). Toutefois, le poids a fléchi de 810 grammes entre les 8 premières semaines de 2022/2023.
Léger redressement de l’offre au Nord de l’Europe
En revanche, le cours du porc a été reconduit sur plusieurs places du Nord et de l'Est de l’Europe (Danemark, Pays-Bas, Allemagne). « Les offres sont à présent un peu plus fournies pour une demande sans élan notable », a indiqué le MPB. Cette stabilisation des cours offre aux opérateurs de l’aval un répit pour répercuter les hausses de février.