Des baisses de rendement pour Dijon Céréales, mais une adaptation rapide à la Covid-19
La coopérative céréalière sort d’un exercice 2019-2020 mitigé, accusant une baisse des rendements, mais la qualité a été au rendez-vous. Dijon Céréales cherche à développer son agriculture biologique.
La coopérative céréalière sort d’un exercice 2019-2020 mitigé, accusant une baisse des rendements, mais la qualité a été au rendez-vous. Dijon Céréales cherche à développer son agriculture biologique.
Dijon Céréales a connu une année 2019-2020 mouvementée, marquée par la crise économique des suites de la pandémie, mais aussi des baisses de rendements à cause des sécheresses estivales, et a dû s’adapter à la séparation du conseil et de la vente. La coopérative céréalière a réalisé un chiffre d’affaires de 294 millions d’euros sur la période, « une valeur stable par rapport aux années précédentes », commente Christophe Richardot, directeur général de Dijon Céréales. Le groupe a amélioré son résultat économique de 2,9 millions d’euros par rapport au précédent. Mais l’exercice a surtout été marqué par une baisse de la collecte de 3,3 % en volume, se hissant à 906 000 tonnes de céréales qui se sont néanmoins s'avérées de bonne qualité.Dijon Céréales a toutefois su s’adapter très vite au contexte pandémique. « La gestion de la Covid s’est très bien passée et a fait ressortir beaucoup de choses positives », se réjouit Christophe Richardot. La coopérative a les yeux tournés vers l’avenir et travaille simultanément sur plusieurs axes, notamment le développement du local et du bio. « Nous comptons 200 adhérents producteurs en bio aujourd’hui, dont les surfaces représentent 10 à 15 % de l’ensemble de nos cultures. Nous aimerions grimper jusqu’à 25 % d’ici à 2025. Nous ne faisons qu’accompagner nos producteurs, nous ne les poussons pas vers le bio », souligne Christophe Richardot.
Dijon Céréales a remis sur pied son moulin bio au prix de gros investissements pour augmenter sa production, aujourd’hui de 13 500 tonnes. La coopérative a aussi investi près de 60 millions d’euros dans un projet de méthanisation, sur lequel elle travaille avec 150 exploitations agricoles. La fin de la construction du méthaniseur est prévue pour fin 2022.