Débrayages dans l’usine Marie Surgelés à Poitiers
Une partie des 570 salariés d'une usine du groupe Marie Surgelés à Mirebeau (Vienne), qui fait face à un surcroît d'activité, ont débrayé mardi et mercredi pour réclamer la « prime Macron », une prime spéciale défiscalisée. « Les salariés sont plutôt déçus. Le gouvernement a annoncé une prime de risque et à ce jour, la direction n'a communiqué ni montant, ni négociation », a indiqué à la presse le délégué central CGT, Alain Bernier. Selon le délégué, la direction « n'a pas dit non mais on est dans l'inconnu » quant au versement de cette prime. Les « salariés sont remontés, car la reconnaissance on ne l'a pas », dit-il. Le directeur général de Marie Surgelés (groupe LDC), Didier Gand, qui « salue l'engagement des équipes », a de son côté affirmé n'être « absolument pas opposé à l'idée d'une prime » mais estime que cette négociation est prématurée.