Zoom
Daunat veut s’inscrire dans « le fast good »
Après quelques années de silence médiatique, Daunat a présenté à la presse ses innovations 2019 s’inscrivant dans la montée en gamme. Son ambition : regagner des parts de marché sur le segment salade et asseoir sa position de leader sur les sandwiches.
Après quelques années de silence médiatique, Daunat a présenté à la presse ses innovations 2019 s’inscrivant dans la montée en gamme. Son ambition : regagner des parts de marché sur le segment salade et asseoir sa position de leader sur les sandwiches.
Sur un marché du snacking qui connaît 2,5 % de croissance en valeur depuis quelques années, Daunat innove pour le printemps, sur le segment des sandwiches et sur celui des salades en proposant des produits frais et saisonniers à DLC très courtes. « Nous étions avant sur du fast-food. Aujourd’hui, dans le cadre de la montée en gamme, nous nous orientons vers ce que l’on appelle du fast good », affirme Marina Blanchouin, responsable marketing catégorie salade à Daunat.
En avril, le géant du snacking lancera deux gammes transversales de sandwiches : une veggie de trois références et une autre bio composée de quatre produits. La marque étend ses gammes de minis et sandwiches triangle conventionnelles, avec un emballage ne laissant pas passer la lumière, pour protéger les garnitures contenant du fromage frais, susceptibles de s’oxyder facilement. « Cela nous permet de gagner deux jours de DLC, passant de 9 à 11 », affirme Sylvie Truong, responsable marketing catégorie sandwich à Daunat.
Les salades à composer gagnent des acheteurs
Le segment des salades a aussi le droit à son lot d’innovations saines grâce à des nouvelles références de salades à composer, domaine sur lequel Daunat innove tous les ans. « Par le biais de cette offre, nous avons gagné 360 000 acheteurs en 2018 comparé à 2017 », souligne Frédéric Oriol, directeur général de Daunat. La marque va lancer cinq références qui composeront sa gamme Salad’Bar, dans lesquelles les aliments sont compartimentés, et que le consommateur peut mélanger à sa guise. « Cette séparation des aliments permet de préserver leur goût », indique Sylvie Truong. « Nos produits ne sont pas sous atmosphère modifiée, la salade a donc moins tendance à se faner. La DLC reste inchangée, à 9 jours », ajoute Frédéric Oriol.
Ces nouveautés seront à 4,39 € ou 4,59 € selon les recettes, traduisant « une volonté de rester à un prix accessible pour le consommateur sur des produits premiums », affirme Marina Blanchouin.
Lancement de poke bowls
À l’instar de son concurrent Sodebo, la marque va aussi lancer le 15 mai une gamme de poke bowls composée de trois références de salades avec féculents, disponibles en exclusivité à Carrefour. « Ce sont nos partenaires depuis maintenant 30 ans. Ils ont beaucoup de retail, d’enseignes de proximité et sont très présents sur les autoroutes, où nous sommes aussi historiquement », explique Frédéric Oriol.
Daunat, actuellement no 3 sur le marché des salades (derrière Sodebo et Mix Buffet), veut repasser no 2 avec ce lot d’innovations. Toutes arboreront le logo Nutri-Score sur leurs emballages, pour que ce dernier soit finalement affiché sur tous les produits Daunat d’ici fin avril. « Toutes nos salades seront notées A ou B », assure Frédéric Oriol.
Sur 3 ans, Daunat a réduit de 12,5 % la teneur en sel de tous ses sandwiches et de 34 % la teneur en acides gras saturés de ses sandwiches minis. « D’ici à 2021, 100 % de nos pains seront sans additifs ni conservateurs. Nous réfléchissons à supprimer les fourchettes en plastique. Pourquoi ne pas les remplacer par des fourchettes en bois ? Cela coûterait plus cher. Notre objectif est de contenir nos coûts pour être capable de l’offrir aux consommateurs », conclut Frédéric Oriol.