Cuirs et peaux : un marché durablement plombé
Les exportations françaises de cuirs et peaux bruts de bovins/équins ont chuté de 40 % sur les huit premiers mois de 2020 par rapport à la même période de 2019. La baisse est de 37 % pour les veaux et 15 % pour les ovins, selon les données du conseil national du cuir. Les fabricants italiens ont totalement cessé leurs achats au printemps dernier. De plus, le confinement a eu de forts impacts sur la demande en article en cuir : le chiffre d’affaires des fabricants français de chaussures recule de 24 %, celui des sacs à main pour femmes de 38 %. Les cours des cuirs, qui commençaient à se reprendre en France comme dans le reste du monde pourraient subir la deuxième vague et le ralentissement économique mondial. En parallèle, le secteur n’est pas épargné par l’essor des substituts aux produits animaux, par exemple un faux cuir à base de mycélium.
À noter que le marché de la laine ne se porte pas mieux, il était déjà maussade avant la pandémie et les stocks sont élevés, de la France à la Nouvelle-Zélande.