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[Coronavirus] Les volailles festives pourront-elles résister à la crise ?
Malgré l’ambiance incertaine liée à la Covid-19, la filière des volailles festives garde espoir pour les fêtes.
Malgré l’ambiance incertaine liée à la Covid-19, la filière des volailles festives garde espoir pour les fêtes.
L'année 2020 s’annonce différente des autres sur le marché des volailles festives. En amont, les opérateurs ont joué la carte de la prudence, soucieux quant à l’évolution de la consommation sur les mois à venir. « On a peu de visibilité sur la demande dans les différents circuits de distribution, et ce, d’autant plus que les tendances varient selon les régions différemment touchées par la pandémie », explique Juliette Protino, directrice adjointe du Syndicat national des labels avicoles de France (Synalaf).
Des mises en place qui reculent
Dans l’expectative d’une potentielle nouvelle vague pendant l’hiver et de mesures sanitaires plus strictes, la production a préféré réduire les mises en place pour la grande majorité des espèces (chapon, dinde de Noël, poularde, oie). Les opérateurs de la filière s’adaptent à la crise et semblent produire davantage de découpes ou de petites pièces ; des produits considérés plus adaptés à des foyers réduits. En effet, les rassemblements se feront sans doute en petit comité cette année. Avec moins de convives à table, la dinde entière pourrait toujours être moins recherchée au profit des découpes et des plus petites espèces comme le chapon et la poularde.
Un certain optimisme est toutefois de mise. La filière dépend peu de la restauration, car son principal débouché demeure la grande distribution. Par ailleurs, pendant le confinement, les Français ont renoué avec le fait maison, ce qui pourrait favoriser la préparation et la consommation à domicile des produits fermiers. Après une année durement marquée par la distanciation physique, les Français chercheront probablement à se retrouver en famille ou entre amis pour les repas de fêtes !