Cooperl reprend l’ancien abattoir GAD
Cooperl Arc Atlantique (Lamballe, Côtes d’Armor) a annoncé vendredi soir 2 avril la signature d’un accord par lequel il se porte acquéreur de l’ancien abattoir GAD, sur la commune de Lampaul-Guimiliau (Finistère).
Cooperl Arc Atlantique (Lamballe, Côtes d’Armor) a annoncé vendredi soir 2 avril la signature d’un accord par lequel il se porte acquéreur de l’ancien abattoir GAD, sur la commune de Lampaul-Guimiliau (Finistère).
Dans cet outil, le groupe coopératif Cooperl Arc Atlantique (2 950 producteurs de 5,7 millions de porcs, 2,4 milliards d’euros de CA et 7 200 salariés avec en portefeuille des marques comme Brocéliande, Paul Prédault, Madrange, etc.) « projette d'investir progressivement et, si des accords structurants avec les groupements de producteurs finistériens sont trouvés, d'y relancer une activité d'abattage découpe (par) la relance de la filière porcine finistérienne, sa montée en gamme (notamment par une meilleure prise en charge du bien-être animal) et la décarbonation de ses processus », dit le groupe dans un communiqué. Un projet qui pourrait permettre de créer 500 emplois à terme.
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Cet outil a fermé à la fin 2013 à la suite des difficultés de GAD SAS, filiale porcine du groupe coopératif CECAB. Le dossier avait fait grand bruit à l’époque : 889 personnes avaient été licenciées. L’outil d’abattage, entièrement démantelé, était depuis entre les mains des collectivités locales. Une partie a été attribuée il y a un an à Mowi-Marine Harvest qui réalise de la découpe de saumon fumé. Dans un premier temps, il s’agira de doter le site « de capacités en froid négatif (pour stocker de la viande NDLR) et de convaincre le port de Brest tout proche d’investir pour que nous puissions expédier nos conteneurs de viande congelée à partir de Bretagne », précise Patrice Drillet, président du groupe joint par Les Marchés.
le projet de la Cooperl ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le site industriel
Cooperl Arc Atlantique réalise près du tiers de son CA à l’export, en frais et en congelé. C’est dans un second temps que le groupe costarmoricain étudiera la faisabilité du retour de l’abattage-découpe de porcs sur ce site. Actuellement, Cooperl traite autour de 100 000 porcs par semaine dans quatre abattoirs. L’accès aux cochons ne devrait pas poser problème dans le nord-Finistère. « Il y a près de 3 millions de porcs dans un rayon de 80 kilomètres autour du site », précise Patrice Drillet. Le président de la Région Bretagne Loïc Chesnais-Girard s’est félicité de cette annonce. Il a déclaré que « le projet de la Cooperl ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le site industriel et tout le territoire avec la création, à terme, de 500 emplois. Il est indispensable aujourd’hui de travailler à la décarbonation de la filière porcine, de la ferme à l’usine, et ce nouvel outil y participera. »
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