Aller au contenu principal

Combien Régnier Sucré & Salé investit dans son site de production ?

La PME arquoise poursuit son expansion et sa diversification dans les produits de pâtisserie et traiteurs sucrés et salés avec une unité de production en cours d’agrandissement et plus verte. 

L'entreprise Regnier Sucré et Salé s'agrandit
© Régnier

Spécialiste de la boulangerie-pâtisserie (brioches, pains traiteur, pâtisseries) et des produits traiteur salés, la PME Régnier Sucré & Salé investit 5 M€ pour agrandir et moderniser son site de production basé dans la ZA du Lobel à Arques (Pas-de-Calais). « Notre site actuel de 4 000 m2 va s’agrandir de 1 300 m2 pour permettre, d’une part, de doubler notre chambre froide avec un espace de froid négatif de 450 m2 ainsi qu’un espace froid positif de 60 m2 et, d’autre part, de nous doter de deux lignes de conditionnement et de deux à trois lignes de production supplémentaires, complétant les 10 lignes actuelles», annonce Vincent Sepieter, PDG de cette PME de 60 salariés. 

Les travaux devraient démarrer en janvier prochain et s’achever fin 2024. Ces développements doivent permettre de répondre à l’augmentation des carnets de commandes de la PME (CA prévisionnel 2023 : 6,5 M€, + 12% versus 2022) et à soutenir ses projets d’expansion notamment à l’export pour passer de 5% de ses ventes actuellement (Grande-Bretagne, Allemagne et Belgique) à 20% en prospectant prioritairement les États-Unis, le Canada et les pays émiratis. Ils devraient favorise 5 à 10 embauches (responsables de production et qualité, conducteurs de lignes) d’ici à fin 2026. 

Verdir son empreinte et innover

Financé par emprunt bancaire et bénéficiant de 200 K€ de subventions versées par la Communauté d’agglomération du Pays de Saint-Omer (une demande d’aide est en cours à la Région Hauts-de-France), cet investissement va également permettre de moderniser et transformer les bâtiments pour améliorer ses performances énergétiques et verdir son empreinte carbone. «Nous allons poser 600 m2 de panneaux photovoltaïques d’une capacité de 100 KiloWatts-crête qui représente environ 20% de nos besoins de production d’électricité. Nous abandonnons le chauffage au gaz pour nous doter d’une pompe à chaleur et nous modernisons notre production de froid en adoptant des équipements conformes aux nouvelles réglementations privilégiant l’utilisation de fluides naturels tels que le CO2, l’ammoniac et les hydrocarbures. Enfin, nous allons récupérer les eaux pluviales pour l'alimentation des toilettes et la brumisation des équipements de production de froid », détaille Vincent Sepieter. Autant de solutions destinées à réduire l’impact de la flambée des coûts de son approvisionnement énergétique. 

Une diversification dans le sucré et le salé

Il y a dix ans, au moment de son rachat par Vincent Sepieter, la PME arquoise (40 salariés à l’époque) produisait essentiellement du pain frais pour les collectivités et les écoles de l’Audomarois et d’autres agglomérations des Hauts-de-France et perdait de l’argent. Grâce au lancement d’une gamme de pâtisseries et cocktails surgelés dès 2014 et un investissement de 6 M€ en 2016-2017 (doublement de sa capacité de production, déploiement de l’activité traiteur sucré-salé), elle s’est imposée dans le surgelé (85% de ses ventes) et diversifiée à la fois en MDD (30% de ses ventes) et sous sa marque propre Régnier Salé & Sucré. «Dès l’an prochain, nous allons adopter une nouvelle identité de marque en cours d’élaboration par une agence externe. Et nous venons de lancer deux nouvelles innovations : mini-brioches sucrées au chocolat et aux fruits rouges et mini-pains fourrés aux fromages (20 grs) », conclut Vincent Sepieter. 

Les plus lus

Pascal Bénézit, le président de la FNB
« C’est la première fois que les prix des broutards dépassent les coûts de production », Patrick Bénézit de la FNB

La hausse des cours des broutards a permis aux prix de dépasser les coûts de revient, c’est inédit. Patrick Bénézit, le…

Mâles bovins d'un an de race limousine au pâturage.
Broutards et jeunes bovins : les prix de marché dépassent les nouveaux prix de revient

Les prix des vaches, jeunes bovins et broutards continuent de progresser. Pour ces deux dernières catégories, ils dépassent…

un marteau géant aux couleurs du drapeau américain tape sur un conteneur aux couleurs du drapeau européen
Agroalimentaire : quelles filières françaises ont le plus à perdre des droits de douanes de Trump ?

Les États-Unis, s’ils sont les premiers exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires dans le monde, n’en sont pas…

graphique de prix
Les prix des œufs américains dépassent 1000 €/100 kg

La grippe aviaire fait des ravages aux États-Unis avec 30 millions de poules perdues en 3 mois. De quoi créer des ruptures d’…

carcasses de bovins en abattoirs
Gros bovins : coup d’arrêt à la baisse des abattages en 2024

Les abattages de gros bovins se stabilisés en 2024, la baisse des abattages de vaches allaitantes étant compensée par la…

Anton van den Brink
Lysine : la mesure européenne anti-dumping pourrait couter de 4 à 5 €/t d’aliments porc et volaille

La lysine étant surtout cruciale pour les monogastriques, la mesure anti-dumping appliquée par l’UE pourrait couter de 4 à 5…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio