Célia Rennesson défend le vrac
![Célia Rennesson, directrice générale de Réseau Vrac.](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2023-06/_LM564_DOSS_CELIARENNESSON_BR.jpg.webp?itok=uUJiTq26)
Début janvier 2022, Célia Rennesson, directrice générale de l’association Réseau Vrac, attendait son rendez-vous à Bercy. Des consommateurs se sont détournés du vrac pendant la crise covid. « Nous avons perdu 3 points, précise-t-elle. Avant, 40 % des Français se déclaraient acheteurs en vrac, depuis juin 2020, c’est 37 %. Pour autant, nous avons gagné des consommateurs réguliers parmi ceux-ci, dont plus de la moitié achètent régulièrement en vrac. Notre base est stable, mais notre économie est portée par des jeunes structures en train de décoller, qui doivent passer ce trou d’air. »
Du fait de la loi dite antigaspillage, le consommateur peut désormais faire remplir chez tout commerçant un contenant « visiblement propre et adapté ». Par ailleurs, la loi Climat et Résilience, grâce à la convention citoyenne, fixe un objectif de croissance : en 2030, au-delà de 400 m2 de surface de vente, le vrac représentera 20 % de l’assortiment ou du magasin ou des ventes. Cette année, pour la première fois, Réseau Vrac va faire une campagne de publicité, principalement sur les réseaux sociaux. Une deuxième version du Hub Vrac, une boucle d’approvisionnement sans emballage jetable de l’industriel à l’épicier, va être testée à plus grande échelle en Île-de-France.
Réseau Vrac va fonder une 3e coalition d’acteurs dans la Région Centre-Val de Loire, après la Bourgogne Franche-Comté et Paca. À l’attention des candidats à l’élection présidentielle enfin, Réseau Vrac a formulé ses propositions, dont les évolutions réglementaires qui autoriseront à distribuer en vrac des surgelés, du lait, de l’alimentation infantile, des compléments alimentaires et eaux minérales.